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Maillard

PD Docteur Michel Maillard
Centre des maladies digestives de Lausanne

Simon

Simon Schoch
Souffrant de colite ulcéreuse depuis 2016

Ranja

Ranja Rizkallah
Souffrant de la maladie de Crohn depuis 2014

Sophie Restellini

PD Dr.méd.Sophie Restellini
Service de Gastroentérologie et d'Hépatologie
Hôpitaux Universitaires de Genève

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Michel Maillard

PD Docteur Michel Maillard
Centre des maladies digestives de Lausanne

Simon

Simon Schoch
Souffrant de colite ulcéreuse depuis 2016

Ranja

Ranja Rizkallah
Souffrant de la maladie de Crohn depuis 2014

Sophie Restellini

PD Dr.méd.Sophie Restellini
Service de Gastroentérologie et d’Hépatologie
Hôpitaux Universitaires de Genève

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Bonjour

Il n’y a pas de questions taboues.

Le mot «tabou» signifie: «une loi non écrite qui, en raison de certaines opinions dans une société, interdit de faire certaines choses.»

Sur ce site, il ne doit y avoir aucun tabou ni aucune question taboue. Depuis des années, Crohn Colite Suisse s’efforce de briser les tabous qui entourent les maladies intestinales. À travers son action, Crohn Colite Suisse entend faciliter la vie des personnes atteintes d’une MICI et améliorer le sort de celles et ceux qui souffrent de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse. Nous aidons les personnes à s’aider elles-mêmes pour que chaque personne concernée ait une meilleure qualité de vie.

FAQ

Réponses aux questions les plus fréquentes des personnes concernées.

On ne les connaît pas exactement. Des facteurs environnementaux jouent certainement un rôle, car les MICI sont plus fréquentes dans les villes et les pays industrialisés qu’en milieu rural ou dans les pays en développement. Des facteurs à risque génétiques (innés) jouent aussi un rôle et font que le système immunitaire réagit de manière anormale envers les bactéries de l’intestin.

25 000 personnes en Suisse. Environ 5 millions dans le monde.

Les MICI sont des pathologies incurables. Des symptômes (une «poussée») peuvent réapparaître après des années sans la moindre inflammation. Toutefois, l’inflammation intestinale peut guérir (au moins provisoirement). Le but du traitement est de supprimer l’inflammation intestinale et de permettre la guérison de la muqueuse intestinale. De nombreux facteurs (stress, infections, déficit en oxygène ou influences climatiques telles que les vagues de chaleur) peuvent déclencher une nouvelle inflammation alors que la muqueuse intestinale a guéri entretemps.

Il est très difficile de déceler la maladie soi-même. Normalement, une coloscopie est nécessaire. Une échographie et des analyses de laboratoire peuvent également être utiles pour établir un diagnostic.

Dans le cas d’une colite ulcéreuse, l’inflammation est toujours limitée à la muqueuse intestinale du côlon. C’est au niveau du rectum que l’inflammation est la plus prononcée. Dans le cas de la maladie de Crohn, l’inflammation touche l’ensemble de l’appareil gastro-intestinal (surtout la dernière partie de l’intestin grêle, l’iléon). Dans la maladie de Crohn, il peut y avoir une alternance entre des parties d’intestin saines et enflammées. L’inflammation traverse l’épaisseur entière de la paroi intestinale.

Une MICI est une maladie chronique qui dure toute la vie. Les poussées aiguës de l’inflammation peuvent être de durée variable, de quelques jours à quelques semaines, voire quelques mois. En général, plus l’inflammation est courte, plus tôt on débute la thérapie. Lorsque l’inflammation se prolonge pendant des semaines, la thérapie ne commence à agir qu’au bout de plusieurs semaines.

Les MICI ne sont plus des maladies rares. Elles touchent une personne sur 200.

Cela peut arriver. Parfois, les patients ont une inflammation grave seulement lors de la première poussée et ne rencontrent plus tard que des problèmes mineurs. Souvent, l’inflammation diminue avec l’âge car, en général, le système immunitaire est lui aussi moins performant à mesure que l’on vieillit.

Principalement des diarrhées, des maux de ventre et la présence de sang dans les selles. Souvent, les symptômes ne se limitent pas à l’intestin. Un tiers des malades a aussi des douleurs et des inflammations articulaires. Un malade sur huit souffre d’inflammations cutanées. On se sent souvent fatigué, épuisé et pas vraiment performant. Cet état peut conduire à des dépressions. Souvent, la maladie ne se voit pas. Cela entraîne des malentendus. Et quand on souffre de diarrhées, on n’aime guère en parler.

Bien sûr. Il faut toutefois prendre ses précautions en cas de longs voyages en avion. Ils peuvent entraîner une poussée de l’inflammation. Quand on voyage dans des pays avec un risque d’infection élevé (par exemple dans des pays où la tuberculose est très présente), il faut faire attention quand on suit certaines thérapies (immunosuppresseurs). Il faut aussi veiller à être à jour avec ses vaccins. Il existe des services compétents pour se renseigner. Il n’y a donc pas vraiment de restrictions en ce qui concerne les voyages, il faut cependant bien préparer son séjour.

Il n’y a pas de régime spécial à suivre pendant les phases d’accalmie de la maladie, c’est-à-dire lorsque l’intestin n’est pas enflammé. Il existe d’innombrables recommandations de régimes. Mais aucun ne présente une efficacité avérée. Une recommandation générale certainement utile est de renoncer autant que possible aux aliments prêts à consommer («convenience food»), qui contiennent de très nombreux additifs. Certains d’entre eux, comme les émulsifiants ou les nanoparticules de dioxyde de titane, peuvent amplifier l’inflammation de l’intestin. L’idéal est de préparer soi-même ses repas avec des aliments sains.

Il existe différentes comorbidités comme les inflammations articulaires ou cutanées. Une perte de sang dans l’intestin peut entraîner une carence en fer ou une carence sanguine. Les calculs biliaires et rénaux sont également plus fréquents, notamment lorsque des opérations sur l’intestin grêle ont été nécessaires. Le risque de thrombose est également plus élevé. Il est donc judicieux d’avoir un suivi médical compétent. Idéalement, il faut consulter un spécialiste ayant une très bonne connaissance des MICI.

Bien sûr. Il n’y a aucune restriction concernant cette question. Les chances de tomber enceinte diminuent seulement en cas de poussée aigüe de la maladie. Lorsque l’inflammation est maîtrisée, on peut avoir des enfants ou procréer tout à fait normalement.

Cela dépend depuis combien de temps la maladie s’est déclarée et de sa gravité. En général, on conseille d’effectuer deux visites médicales par an, par exemple pour détecter suffisamment tôt des carences éventuelles comme une carence en fer. Il n’est plus nécessaire d’effectuer régulièrement une coloscopie. Dans la majorité des cas, une radiographie des intestins suffit. Si l’on souffre depuis longtemps d’une colite ulcéreuse, il y a un risque accru de cancer de l’intestin. Il est possible de prévenir ce risque par une coloscopie de prévention. On peut effectuer un tel examen 8 à 10 ans après que la maladie a été diagnostiquée. Cependant, il n’est plus nécessaire d’effectuer chaque année une coloscopie de prévention. Il existe à ce sujet des recommandations européennes (principes directeurs de l’European Crohn and Colitis Organisation ou ECCO).

Équipe médicale

Nous répondons à tes questions.

Les maladies inflammatoires chroniques intestinales sont un thème très complexe. La manière dont les personnes concernées vivent la maladie varie selon chaque individu. De même, les thérapies utilisées n’ont pas la même efficacité chez tous les patients. Il y a donc sans cesse des questions, qu’il convient d’étudier et de traiter au cas par cas. Si tu souhaites nous poser une question, utilise ce bouton et nous y répondrons de manière entièrement anonyme avec le soutien de notre équipe médicale. Nous regrouperons les questions et nous y répondrons ultérieurement sous la forme d’entretiens, de vidéos ou dans le cadre d’un événement en ligne.

Dre Sophie Restellini 

PD Docteur Michel Maillard

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